Ça y est !!!! Je suis allée voir THE film, Yves Saint Laurent de Jalil Lespert avec Pierre Niney et Guillaume Gallienne, vendredi dernier.
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| (Crédits.// Le Laboratoire des Modes) |
Ok, c’est un biopic sur un des plus grands créateurs de mode du monde-de la terre-de l’univers qui plaira sans doute aux modeuses, mais ce film pourrait aussi plaire :
– à ceux qui aiment la belle musique puisqu’en 1h46 s’alternent jazz, rock et œuvres classiques sublimes, comme la Tosca ou la Traviata (rien que ça !) Ouvrez grands vos oreilles !
– aux artistes-en-tout, qui pourront se reconnaître dans le génie d’un créateur, ses démons (« Si je ne dessine pas, je meurs ! » – YSL), ses faiblesses, ses passions, ses inspirations, etc. Grands collectionneurs, les protagonistes possédaient aussi d’incroyables œuvres, exposées à domicile.
– aux passionnés de folklore russe, avec le très beau défilé de la collection Ballets russes et son final époustouflant (évidemment, tous les vêtements sont des modèles Yves Saint Laurent vintage). Les bijoux baroques font aussi le show.
– aux romantiques ; l’histoire du film raconte d’abord des fabuleuses histoires d’amour (Yves Saint Laurent et Pierre Bergé) et d’amitié (Yves Saint Laurent et les femmes, Victoire Doutreleau, Loulou de la Falaise et Betty Catroux).
– aux coiffeurs ?! Le plus grand malheur d’Yves Saint Laurent ? Perdre ses cheveux (et donc un point commun pour nous 2 ;-).
Attention ! Message spécial à tous ceux qui ont pris pour résolution de l’année d’arrêter de fumer : évitez à tout prix de voir ce film !! Sage et raisonnable à ces débuts créatifs, Yves Saint Laurent se laissera gagner par les trio tentateurs tabac-drogues-sexe, et parfois jusqu’à l’excès (j’ai compté 3461 clopes fumées en – de 2 heures : si, si ! Quand tu sors de la salle, t’as l’impression de sentir le tabac froid 🙁
Moi, j’ai aussi aimé :
– revoir le Chartier, restaurant incontournable à l’époque, toujours en activité aujourd’hui. 7 rue du Faubourg Montmartre Paris 9ème (ouvert 7 jrs / 7, de 11h30 à 22h, pas de réservation).
– voir Paris autrement : ses toits, ses terrasses, ses lieux de la nuit, etc.
– Karl Lagerfeld à ses débuts et comprendre leurs parcours croisés.
– Karl Lagerfeld à ses débuts et comprendre leurs parcours croisés.
– la ‘coolitude’ des années 70 : pat’ d’eph’, blouses et foulards.
– me dire que Pierre Niney pourrait jouer aussi Marc Jacobs…
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| (Crédits.// facebook.com/yvesaintlaurentfilm) |
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| (Crédits.// ellequebec.com) |
L’ORDONNANCE.//
Adeline Turbé et je suis rédactrice à Nantes